Simon Roquère ou l’enfant de l’amour

Quelques figures mythiques accompagnent le héros de ce livre : Oreste et la noire vengeance qu’il tire de la mort de son père ; Hamlet, à qui il faut d’abord remettre en scène la mort du Roi pour se convaincre de l’atroce vérité ; Œdipe et sa lente remontée policière vers les sources du drame… Et pourtant, ce n’est que par antiphrase et ironie à l’égard du mélodrame familial que Simon Roquère est sous-titré « ou l’enfant de l’amour… ». Car ce n’est pas ce cortège légendaire qui a ému et mis en branle l’imagination du romancier. Ce qui l’a fasciné, c’est la résonance « quasi-tolstoïenne » du récit et du héros qui, depuis le début de son œuvre, fait l’axe éthique et romanesque de sa création : la référence à l’enseignement de la vie et de l’œuvre de Tolstoï.

Couverture et illustrations de Catherine Massé